Grosse Ile et l’Ile aux Grues avec les Croisières Lachance
Au départ de Berthier-sur-Mer, à quelques kilomètres de Montmagny, on part vers Grosse Ile ou plus loin, vers l’île aux Grues avec les bateaux de la famille Lachance bien connue dans cette région du Québec. Chez les Lachance, on est marin de père en fils : le grand-père, Jos Lachance, avait acheté l’île Patience quelques centaines de dollars dans les années 40… Aujourd’hui, les trois fils, Jean-François, Daniel et Dominique, aident leur père, François, toujours en activité et intarissable sur l’histoire de ces îles disséminées sur le fleuve Saint-Laurent. François est un personnage charismatique heureux d’évoquer l’histoire de ses ancêtres : « Pépin, dit Lachance, certainement pour le bol qu’il a eu à déjouer toutes les galères subies par les immigrés, venait du Havre. Il a débarqué à l’Ile d’Orléans en 1655 ! En 1669, il arrive à l’île-au-Canot. Sa future femme, native de La Rochelle, y débarque quelques années plus tard. (Internet :
http://www.lachancefamily.com )… C’est dire si les Lachance sont des locaux !
D’ailleurs, François est passé maître dans l’art de naviguer entre les redoutables bans de sable. De plus, il est l’un des pionniers de l’industrie touristique de la région… On dit même que dans le, chenal de l’île-au-Canot, seuls les Lachance sont capables de ne pas se tromper : ce n’est pas un hasard s’il s’appelle désormais « Le chenal Lachance » ! François ne tarit pas d’anecdotes tout au long de la traversée et il vous expliquera pourquoi cette île s’appelle « Sottise » ? « C’est simplement les Français qui ont traduit phonétiquement South East ! ». François adore son fleuve et espère bien faire partager cette passion à ses passagers : « Le Saint-Laurent n’est pas pollué, affirme-t-il, l’eau est simplement troublée à cause des marées ! ». L’archipel de l’Ile aux Grues compte 21 îles mais la plupart sont des propriétés privées. Seules l’Ile aux Grues et Grosse Ile sont ouvertes au public. Nous visiterons les deux îles en deux jours. Internet :
http://www.croisiereslachance.ca
Grosse Ile : là où finissait le voyage…!
Durant 105 ans, entre 1832 et 1937, Grosse Ile fut le passage obligatoire pour tous les aspirants à l’immigration au Canada : plus de 4 millions d’immigrants provenant de 60 pays y transitèrent ! En effet, la situation de l’île, isolée au milieu du fleuve Saint-Laurent mais à 45 km seulement de la ville Québec, la désigna pour servir de station de quarantaine aux centaines de milliers d’Européens qui avaient fait le choix du Nouveau Monde. Parmi eux, des milliers d’Irlandais chassés de leur pays par la famine furent décimés par le typhus au cours de la terrible traversée ou à leur arrivée…
Parcs Canada gère la mémoire de ce lieu « Historique National » depuis 1989 tout en veillant à la sauvegarde de la biodiversité des lieux. La visite commence par le passage obligé au contrôle sanitaire. En effet, ne débarquent là que les voyageurs des navires mis en quarantaine et suspectés de trimbaler de terribles épidémies comme le typhus, le choléra, la variole, la peste ou encore la fièvre jaune. Vous êtes immédiatement mis dans le contexte de l’époque : les infirmières doivent d’abord inspecter les arrivants en mettant l’accent sur les symptômes occasionnés par ces maladies. S’il y a doute, elles en réfèrent au médecin. Ensuite les immigrants sont priés de passer aux douches tandis que leurs affaires sont mises en désinfection à la vapeur. L’isolement dure 15 jours pour être sûr qu’aucune maladie contagieuse ne sera développée une fois arrivé au Canada…
La terrible année de 1847, sur 100.000 immigrants il y a 85% d’Irlandais : ils seront 5.000 à mourir, décimés au bout du voyage. Le cimetière des fosses communes rappelle la tragédie ainsi que le mémorial qui leur est dédié. La croix celtique qui domine le fleuve, érigée en 1909, est un monument unique en Amérique du Nord. Elle présente des inscriptions en anglais, en français et en gaélique rendant hommage à ces hommes et ces femmes morts à leur arrivée…
Naturellement comme partout ailleurs dans le mode, les hôtels de réception des immigrants étaient divisés en « classes » de la première à la troisième… En traversant l’île avec les guides de Parcs Canada, on découvre l’hôpital appelé « Lazaret », les maisons du personnel soignant, celle du médecin, le laboratoire du chercheur ou encore les églises – anglicane et catholique – le presbytère, l’école, la boulangerie… Outre l’intérêt historique, Parcs Canada se penche aussi sur la biodiversité de l’île en reconnaissant le littoral comme un habitat à protéger de haute valeur écologique. Internet :
http://www.pc.gc.ca/grosseile
L’Ile aux Grues, paradis des ornithologues…
« Il n’y a jamais eu de grues sur cette île ! affirme en préambule François Lachance… les premiers habitants, arrivés il y a 350 ans, ont confondu le héron bleu d’Amérique avec les grues qui leurs étaient familières en Europe ! ». Ici, c’est la chasse gardée des ornithologues. Jocelyn Landry en fait partie et nous emmène dans les « battures » à la découverte des oiseaux rares.
« L’abondance de gibier à plumes dans la batture, prairie naturelle propice à l’agriculture, dit-il, a sûrement incité les premiers colons à venir s’installer sur l’Ile aux Grues dès 1645. Aujourd’hui la population de l’île est modeste (125) mais on assiste à un retour des jeunes très positif malgré la rudesse des conditions de vie hivernale période à laquelle les enfants doivent prendre l’avion pour se rendre à l’école ! Les gens vivent surtout d’agriculture et d’élevage pour la production laitière car l’Ile aux Grues est réputée pour ses fromages dont le fameux Riopelle du nom d’un célèbre peintre québécois qui y vécut (Il est mort en 2002). En automne, j’organise des journées d’observation réservées aux grandes oies des neiges. Mais, en été, suivant votre sensibilité, vous pourrez aussi vous enchanter du doux chant du râle jaune ! ».
Par ailleurs, l’île a vu s’installer, ces dernières années, artisans et artistes. Ils présentent leurs œuvres dans une grange aménagée en musée où l’on retrouve toute la mémoire de l’île : aquarelles, objets de bois ayant trait aux oiseaux, tricotage, produits du terroir… L’exposition est agrémentée d’objets de la vie quotidienne d’autrefois et raconte la part importante qu’avait le canot à glace autrefois sur le Saint-Laurent… Dans la salle de la mairie, une autre exposition raconte le carnaval préparé par tous (confection des costumes et des masques) au cours des longues soirées d’hiver ! Internet :
http://www.ornitour.net
Le Musée Maritime du Québec à L’Islet, patrie des marins
En revenant de l’Ile aux Grues, arrêt à L’Islet pour visiter le Musée Maritime du Québec situé naturellement sur le Chemin des Pionniers, la fameuse Route (132) des Navigateurs. Il est dédié au plus célèbre de ses citoyens, Joseph-Elzéar Bernier, navigateur et grand explorateur né en 1852, qui sillonna les mers du monde jusqu’à l’âge de 83 ans ! « Il assura la souveraineté canadienne dans l’Arctique », souligne Marie-Eve Brisson, la Directrice. Le musée offre plusieurs pôles d’intérêt comme le brise-glace Ernest Lapointe, navire de la Garde Côtière Canadienne qui fut utilisé entre Montréal et Trois-Rivières de 1940 à 1978.
Le guide, rebaptisé Capitaine Courtemanche, vous fera revivre l’épopée en mettant l’accent sur l’importance de l’utilisation de la voie fluviale en toutes saisons. Autre curiosité, ce navire bizarre appelé « Hydroptère » qui fut réalisé à partir de l’idée originale d’Alexander Graham Bell. Mi-sous-marin, mi-bateau, il fut construit à l’époque de la Guerre Froide pour détecter la présence de sous-marins ennemis… Il coûta 53 millions de dollars et navigua moins de deux semaines ! L’intérieur est très révélateur des années 60… Le 3ème navire échoué au musée est le voilier JE Bernier II avec lequel Réal Bouvier explora le passage du Nord-Ouest entre 1976 et 1979. L’Islet-sur-Mer est la patrie des marins puisque depuis le 18ème siècle le village a fourni à la marine marchande près de 200 capitaines et pilotes sans compter les marins de tous grades.
A l’intérieur du musée, des expositions, permanentes ou temporelles, un atelier d’initiation à la construction d’embarcations avec un maître-chaloupier, l’histoire de la navigation sur le fleuve, celle tragique des naufrages comme celui d’un paquebot, l’Empress of Ireland qui fit plus de victimes que le Titanic… On y apprend aussi que le Saint-Laurent est l’un des fleuves les plus difficiles à naviguer au monde… Mais ça, les Lachance nous l’avaient déjà dit ! Internet :
http://www.mmq.qc.ca
Gîte du Passant : « Aux Deux Marquises » à Montmagny
« Les deux marquises, souligne, Danielle Proulx, notre hôte, ce sont les deux colonnes qui ornent l’entrée de la maison ». Infirmière, puis enseignante en école d’infirmières, Danielle a ouvert ce gîte en 1997 dans la maison de ses parents. « J’ai eu de la chance, dit-elle, car je n’ai rien acheté : tous les meubles étaient déjà là ! J’avais 51 ans et étais retenue à Montmagny par la santé précaire de ma mère. La maison date de 1767 et c’est une auberge achetée par mon père en 1927. Ici, tout a une, valeur sentimentale pour moi et j’ai réellement plaisir à recevoir les gens. Je comptais m’arrêter, hélas mon mari est décédé il y a deux ans et cette activité me permet de dominer l’absence… Une adresse chaleureuse à recommander à Montmagny ! Courriel :
les2marquises@globetrotter.net
Coup de cœur : « Le Manoir des Erables » à Montmagny
Blottie au cœur de la forêt, la belle demeure seigneuriale fut construite en 1655. Malheureusement, elle fut incendiée 100 ans plus tard au cours de batailles. Le Manoir actuel a été reconstruit sur les restes de l’ancien en 1814. Au début du 20ème siècle, il est la propriété d’un avocat puis devient auberge en 1953. Depuis 1975, la famille Cyr, nouvelle propriétaire, lui donne ses lettres de noblesse : cette auberge de luxe reconnue monument historique est célèbre pour sa table que l’on réserve longtemps à l’avance à travers tout le pays. La cuisine de Martin Boucher est le reflet de la production régionale allié à une belle inventivité. Pour agrémenter la Table d’Hôte, le Maître d’Hôtel, Pier Daigle a concocté une Carte des Vins bien pensée et abondante où les vins locaux sont à tester. A découvrir absolument dans la région !
Internet :
http://www.manoirdeserables.com
Saint-Jean-Port-Joli « Capitale Mondiale de la sculpture sur bois et des métiers d’art »
En continuant la Route 132 le long du Saint-Laurent, on arrive à Saint-Jean-Port-Joli où plusieurs haltes culturelles s’imposent. Ce village pittoresque a été « médiatisé » dans les années 1930 grâce à ses artistes pionniers : Médard Bourgault, le sculpteur sur bois, Emilie Chamard, qui attire les voyageurs dès 1923 par ses beaux tissages et Eugène Leclerc pour la création de bateaux miniature… L’abondant patrimoine architectural mélange les maisons à l’inspiration française et à l’esprit québécois. On trouve aussi des maisons de style monumental anglais, Regency, victorien d’esprit Mansard et vernaculaire américain. Le Parc des Trois-Bérets offre une imposante (et gratuite) exposition de sculptures en bois à ciel ouvert. De nombreuses fêtes et manifestations culturelles s’y déroulent dont la Fête des Chants Marins (18/20 Août).
Le Musée des Anciens Canadiens
Les natifs de Saint-Jean-Port-Joli sont passés maîtres dans l’art de la sculpture sur bois et c’est tout leur savoir-faire qui est mis en exergue dans ce musée – fondé en 1975 – et le plus important d’Amérique du Nord. Le nom « Musée des Anciens Canadiens » vient du titre d’un roman de Philippe Aubert de Gaspé, premier écrivain franco-canadien et dernier seigneur de Saint-Jean-Port-Joli. Mort à 85 ans en 1871 : il repose toujours sous l’église du village.
La Directrice du Musée, Camil Michaud, est fière de rappeler que l’impressionnante collection d’art populaire (plus de 250 pièces) est toujours en mouvement : « Nous continuons à avoir des coups de cœur et à acheter des œuvres qui trouvent leur place dans les 4 salles spécialement aménagées… Les frères Bourgault ont fondé l’école de sculpture dès 1936. Mort en 1967, Médard était surtout réputé pour l’expression religieuse de ses sculptures (Notre photo : Ecce homo). Le bois employé est du noyer canadien, du pin blanc ou encore du tilleul… »
Outre le côté purement exposition, le musée offre aussi un Centre d’Interprétation de la Sculpture sur Bois, une vidéo sur la sculpture sur neige et présente un sculpteur qui travaille en direct. Nous avons pu rencontrer Louis Lavoie qui était en train de sculpter un cadre de bois sous le regard des visiteurs : « Je ne fais pas partie des grandes familles d’artistes, dit-il, je suis un autodidacte qui arrive à vivre de ce travail depuis 26 ans. L’hiver je fais des sculptures sur glace… ».
Lors de notre passage, Louis Lavoie revenait d’une exposition du côté de Bordeaux : « Je prépare un grand événement qui va se tenir à Paris au Palais de Tokyo le 13 septembre. C’est un véritable challenge : 15 nations sont en course pour créer, en 8 heures, une sculpture de 2 mètres de haut sur 80 cm de large dont le thème sera révélé à la dernière minute ». Enfin, avant de quitter le musée, il faut prendre le temps de parcourir la Boutique offrant des pièces uniques mais aussi des souvenirs plus abordables. Internet :
http://www.quebecweb.com/ancienscanadiens
Le Musée de l’Histoire de la Moto
A l’origine de ce musée, deux passionnés de grosses cylindrées : les frères François et Jean Gagnon qui collectionnent les beaux spécimens depuis 30 ans. Renfermant 140 modèles de motos, scooters et cyclomoteurs de 40 constructeurs différents, le musée existe seulement depuis 2003 : un rêve qui s’est réalisé ! Qu’il s’agisse de la Clément 1903, la plus vieille moto au Québec, ou de la Vincent 1000 Rapide Série B 1949, ce sont des modèles mythiques.
L’architecture intérieure a été entièrement pensée pour mettre en scène la collection : décors, musique, éclairage… présentent les machines aux chromes scintillants tandis que des fiches bilingues (français/anglais) racontent l’histoire du deux roues. Cet été le musée rend hommage aux policiers à moto du Québec avec l’exposition : « Motos de police : la loi sur deux roues ». Dans la salle de projection, un film sur Miguel Duhamel (grand champion québécois et pilote officiel Honda) est projeté au public. Pour préparer une randonnée jusqu’à Saint-Jean-Port-Joli :
http://www.motochaudiereappalaches.com et pour le site du musée :
http://www.epopeedelamoto.com
Hébergement : Gîte du Passant « Auberge La Marguerite » à l’Islet : une belle maison jaune, située en face du Musée Maritime où Johanne et Luc vous accueillent pour vous faire passer un excellent séjour. Internet :
http://www.aubergelamarguerite.com
On quitte Saint-Jean-Port–Joli pour atteindre, ultime étape du périple en Chaudière-Appalaches, le village de Saint-Roch-des-Aulnaies et sa Seigneurie.
La Seigneurie des Aulnaies, Centre d’Interprétation du régime seigneurial
Ici, nous précise Nancy Carrier, Directrice du Domaine, le Saint-Laurent forme une anse de 14 km de long de la pointe de Rivière-Ouelle à celle de Saint-Roch-des-Aulnaies. Les Français l’ont baptisée la « Grande Anse » et les Amérindiens « Kamouraska » soit « où il y a du foin au bord de l’eau ». En avril 1656, le Gouverneur de la Nouvelle-France cède en fief et Seigneurie, cette terre à Nicolas Juchereau, écuyer et sieur de Saint-Denis.
La Seigneurie a appartenu à sa famille pendant 181 ans ! Ce système seigneurial était inspiré du Moyen-Age Français cependant adapté au contexte d’un pays à coloniser : le territoire (en grandes unités) était concédé à des gens fortunés (les seigneurs) qui en cédaient à leur tour des parcelles (les censives) aux colons demandeurs (les censitaires). Le seigneur était obligé envers le roi et le censitaire envers son seigneur. A la fin du Régime Français, 250 parcelles (ou Seigneuries) étaient morcelées le long du fleuve. Ce système a profondément marqué le Québec et a été aboli en 1854.
Des guides costumés font revivre l’époque et le mode de vie des riches marchands du 19ème siècle : le moulin seigneurial, dit « moulin banal » a été entièrement restauré suivant les documents d’époque et fonctionne encore pour offrir une farine moulue sur des meules de pierre actionnées par la plus grande roue à godets en état de marche au Québec et selon les méthodes traditionnelles. Cette farine est certifiée biologique.
Le Manoir, érigé en 1850 par le seigneur Amable Dionne est bien représentatif de l’aisance de ses habitants. De style victorien, il est encadré de galeries ornées de dentelles. Volutes et coquilles néo-classiques surmontent portes et fenêtres. L’intérieur a été meublé en corrélation avec les documents d’archives d’époque. Le jardin est merveilleux grâce à la rivière Ferrée qui le traverse et aux dizaines de plantes, arbres et fleurs qui le composent. Internet :
http://www.laseigneuriedesaulnaies.qc.ca
Dernière Minute 2006 : Distinctions méritées pour Les Croisières Lachance et le Musée Maritime !
Les Croisières Lachance, de Berthier-sur-Mer, et le Musée maritime du Québec, de L’Islet, viennent d’être certifiés dans leurs catégories respectives, soit « Croisières et transports par traversiers » et « Attractions et événements » dans le cadre du projet pilote de la « Démarche Qualité Tourisme ». Tourisme Chaudière-Appalaches se réjouit de cette distinction accordée aux deux entreprises de la région qui se démarquent par la qualité de leur service ! Bravo à ces prestataires qui nous avions aussi appréciés lors de notre reportage pour leur professionnalisme et leur gentillesse !
Remerciements
Tous ces reportages au Québec ont pu être réalisés grâce à l’aide logistique de « Bonjour Québec » à Paris. Sur le terrain, merci à Danie Béliveau de « Tourisme Cantons de l’Est » et Annie Thibodeau de « Tourisme Chaudière-Appalaches » qui ont organisé les programmes et les rencontres avec professionnalisme et gentillesse. Merci aussi à la Fédération des Agricotours du Québec qui nous a permis de découvrir les plus belles chambres d’hôtes…
N’oublions pas les Gervais, leur chaleur, leur amitié et leur extraordinaire maison… Merci à Alain Desjardins (
http://www.europaction.ca) pour nous avoir permis de rencontrer Jérôme Ferrer… Et enfin, un grand merci à Robert Pagé et General Motor Montréal (ainsi que General Motor France) qui ont mis à notre disposition, pour le reportage, une Chevrolet Malibu Maxx à la nouvelle motorisation V6 de 3,9 litres dont nous avons pu apprécier le confort et l’excellente tenue routière.