CFC : appelez-le Renaissance !

Le RenaissanceIl s’appelait « Maasdam »… drôle de nom pour un paquebot de croisière… surtout lorsqu’on sait que le Maasdam est un fromage hollandais tirant son appellation de sa localité de sa production !

Mais grâce au rêve fou de deux entrepreneurs spécialistes des croisières, Clément Mousset et Cédric Rivoire-Perrochat, le navire, exploité entre 1993 et 2020 par la compagnie néerlandaise Holland America Line opère une « re-naissance » après avoir été désarmé suite à la crise sanitaire ! 

Le voici donc à juste titre baptisé « Renaissance » pour proposer, suivant ses repreneurs : « des voyages au long cours incluant la tradition de l’art de vivre à la française ». Nous avons pu tester le concept au cours d’une croisière partie du Havre le 3 septembre pour accoster à Marseille le 14 avec escales à Lisbonne, Casablanca, Gibraltar, Melilla, Ibiza et Minorque : embarquement immédiat !

Reportage : Texte/Dany Antonetti – Photos/Gérard Antonetti – © Septembre 2023
31 mètres le Renaissance
Long de 219 mètres pour une largeur de 31 mètres, le Renaissance est quatre fois moins gros que les géants des mers : cette photo le prouve !

La nostalgie des grandes traversées…

Cabine du RenaissanceDès l’embarquement, on comprend que le Renaissance va se distinguer des autres paquebots : d’abord, bien sûr par sa taille avec 629 cabines dont 80% extérieures, 140 avec balcon et 29 Suites  pour environ un millier de passagers. Mais aussi pour son aménagement raffiné Art Déco, sans fioritures extravagantes et clinquantes… Bref, un retour en arrière qui nous ramène à l’époque de la navigation triomphante comme nous l’expliquera l’excellent conférencier François Drémeaux, Docteur en Histoire Contemporaine et enseignant-chercheur à l’Université d’Angers qui raconte avec passion l’histoire maritime et particulièrement celle de la Compagnie des Messageries Maritimes. Un historien qui a su fidéliser un auditoire attentif au cours de cinq brillantes interventions. Il nous a relaté toutes les évolutions de la Marine Marchande mais surtout celles des traversées maritimes puis des croisières depuis l’inauguration du Canal de Suez en 1869. Le Renaissance« Très longtemps, dit-il, la mer fut source d’effroi : courants marins, monstres, pirates… et jusqu’au début du 19ème siècle rien n’était prévu pour le tourisme ! On peut dire que la première croisière qualifiée de « moderne » est à l’initiative des Italiens en 1832 puis suivirent le récit de poètes comme Lamartine (« Voyage en Orient » en 1837) ou encore Gérard de Nerval, dix ans plus tard… A partir du début du 20ème siècle, les navires seront pensés en fonction du bien-être des passagers : aujourd’hui, le paquebot, lui-même est l’objet du voyage !

Pour terminer sa série de conférences, François Drémeaux abordera la présence des femmes à bord qui n’ont été que tardivement recensées : « On sait, dit-il, qu’en 1850 des femmes travaillent sur des paquebots mais on ne trouve pas d’archives… Finalement, en fouillant d’innombrables documents, j’ai recensé les fiches de 214 femmes engagées entre 1921 et 1936. Que concluent ces sources ? une présence négligée et des métiers traditionnels : femmes de chambre, blanchisseuses, infirmières, nourrices, vendeuses et manucures…Une place très marginale du point de vue numérique.  Leur profil ? célibataires ou veuves, divorcées, expérimentées et mobiles. Leurs motivations ? l’argent, voir du pays… » A bord de Renaissance il y 13,7% de personnel féminin. La 1ère femme Officier en passerelle de la Marine Marchande a pris son poste en… 2014 ! » Passionnant et passionné l’historien fut vraiment un « plus » lors des longs jours en mer !

Le Commandant Franck Manicacci : un Corse à la barre…

La conduite d’un bateau, c’est d’abord un travail d’équipe explique le Commandant Franck Manicacci originaire de Corse. Il souligne l’importance de son second, comme celle du Chef Mécano, mais il y a aussi l’Officier de Sécurité, le médecin, le Chef (de cuisine évidemment), le responsable des restaurants, le Commissaire de bord, le responsable service clients, celui du bar, des excursions, de la réception et la Directrice de croisière Cathia qui veille à l’animation. Plus de 500 personnes oeuvrent au bon déroulement de la croisière ! Un personnel multiculturel, toujours souriant et attentionné comme Marie dont le sourire mauricien et la patience résolvent tous les problèmes à la réception !

D’une escale à l’autre…

Du Havre où nous avons embarqué, il fallait bien deux journées entières de navigation pour traverser toute la façade Atlantique de la France ! Au cours de cette descente vers le Portugal, les passagers ont pu se familiariser avec la vie à bord : apprécier la tenue gastronomique des différents restaurants, les deux piscines (l’une couverte avec jaccuzzi, l’autre open), siroter un cocktail sur le pont ou dans l’un des élégants bars, suivre des conférences d’une haute tenue, participer à plusieurs propositions sportives ou artistiques, perdre des calories à la salle de fitness, se faire une beauté au spa, bouquiner en empruntant l’un des volumes de la sublime bibliothèque ou jouer en société avec l’échantillon de scrabbles, échecs ou autres Trivials, s’exercer aux jackpots, danser jusqu’au bout de la nuit… ou ne rien faire en regardant la mer !

Piscine du Renaissance

Au matin du 3ème jour nous accostons à Lisbonne. L’occasion de photographier, une nouvelle fois, la Tour de Belem emblématique de la capitale portugaise…

Portugal : le village médiéval d’Obidos

Aujourd’hui, nous avons choisi de découvrir (en excursion avec CFC) un village fortifié à 80 km au nord de Lisbonne dans l’ancienne province d’Estramadura : Obidos, le médiéval dont les premières murailles furent construites par les Maures dès le 8ème siècle jusqu’à leur expulsion en 1148 par Alfonso Enriques. Au 13ème siècle Denis 1er fait construire le château qu’il offre à son épouse, la reine Elisabeth… L’entrée de la citadelle est décorée d’azulejos, les carreaux de faïence si typiques du Portugal. Des ruelles blanches finissent sur de petites places aux églises séculaires tandis que des boutiques d’artisanat local offrent leur production comme cette liqueur de cerises appelée « Ginja » très populaire ! De nombreux touristes accompagnés de guides déambulent sur les pavés originaux créant une atmosphère surpeuplée type « Mont Saint-Michel »… Dommage pour ce joli village aux resplendissants bougainvilliers…

Maroc : Casablanca et Rabat…

Encore un jour de navigation au départ de Lisbonne pour atteindre Casablanca… Des journées ponctuées par de nombreuses propositions de divertissement et de convivialité…

Arrivée tôt dans la matinée à Casablanca… Juste le temps de faire un tour de taxi pour immortaliser en images la Mosquée Hassan II l’une des plus grandes au monde conçue par l’architecte français Michel Pinseau (décédé en 1999) et édifiée par le groupe français Bouygues. Après 7 ans de travaux, elle fut inaugurée en 1993. Son minaret atteint 210 mètres ; la salle des prières peut accueillir 25 000 fidèles et l’esplanade 80 000. Des chiffres époustouflant pour une belle réussite architecturale !

L’escale marocaine dure seulement une journée et nous avons choisi une excursion CFC d’après-midi à Rabat que nous ne connaissons pas encore…

Rabat, fondée en 1150, est la capitale du Maroc inscrite au Patrimoine de l’Humanité par l’Unesco en 2012 pour ses sites remarquables et son mélange de genres. La Tour Hassan en est le symbole : c’est un des sites les plus célèbres du royaume et l’unique vestige, de ce qui devait être au 12ème siècle  la plus grande mosquée du monde musulman… Suite au tremblement de terre de Lisbonne en 1755, seul le minaret de 44 mètres de haut, à l’architecture très proche de la Koutoubia de Marrakech et de la Giralda de Séville restera debout. 

Face à la Tour Hassan se dresse le Mausolée Mohammed V dont la construction débuta en 1962 pour s’achever en 1971. Le monument est dédié à la mémoire de Mohammed V, monarque vénéré par le peuple et symbole de la Libération de la Nation. Au sein du mausolée on peut également voir la tombe de son successeur, Hassan II (Père du roi actuel Mohammed VI) et celle de son deuxième fils, le Prince Moulay Abdallah. Le monument représente, à lui seul, toute la richesse de l’art traditionnel marocain.

Pour finir la balade, un tour dans la kasbah des Oudayas, fort royal de l’époque berbère entouré par des jardins à la française… On s’attarderait bien dans les ruelles, on marchanderait bien quelques babioles… Mais vite, il faut repartir : Renaissance n’attend pas…

Ce soir, 8 septembre 2023, le Renaissance quitte le port de Casablanca à 21 heures… Deux heures plus tard, soit à 23 heures se produira le terrible séisme que nous n’avons pas ressenti en mer…

Gibraltar et les cétacés…

Nouvelle journée, nouvelle escale ! Gibraltar pointe le nez de son rocher lorsque nous jetons l’ancre en début d’après-midi… Au programme, une petite balade dans la ville : pas très intéressant car il s’agit seulement de shoppings détaxés et d’une foule dense… Nous sommes en territoire Anglais dans cette baie – longue de 10 km – si convoitée et chargée d’histoire… D’ailleurs l’Espagne en revendique toujours la paternité ! Le rocher de Gibraltar qui culmine à 426 mètres est habité par des macaques berbères, seuls singes sauvages d’Europe… De nombreux croisiéristes iront à leur rencontre… 

Pour nous, la balade sera plutôt maritime (nous connaissons déjà les singes !) puisque nous embarquons à bord du « Dolphin Adventure » afin d’observer les célèbres cétacés ! La plus grande partie du rivage appartient au territoire espagnol, alors que sa moitié orientale appartient à Gibraltar.

Nous avons vu pas mal de dauphins joueurs venus accompagner l’embarcation… Evidemment, capturer les images est une prouesse et savoir quelle est leur variété un leurre… Dauphin rayé, dauphin à nez plat, dauphin commun… Bref, des dauphins !

Melilla, enclave espagnole en terre d’Afrique

Melilla, située sur la côte nord de l’Afrique est une véritable enclave espagnole sur le territoire marocain du Rif oriental en face de la péninsule ibérique. 

On visite « Melilla la Vieja » fortifiée avec ses remparts, son phare, ses minuscules calanques, ses musées (entrepôts de las Penuelas) tous gratuits qui retracent son histoire mouvementée puisqu’elle fut conquise par une succession d’envahisseurs bien avant le premier millénaire ! D’abord Phénicienne, puis Maure, Romaine, Islamique… elle devint Espagnole en 1497 et fixa ses frontières militaires avec le Maroc en 1860.

Depuis 1995 c’est une ville autonome d’Espagne qui se distingue aussi par ses immeubles Art Déco. Dans le Musée Ethnographique la culture Juive Séfarade et celle Berbère  Amazighe sont mises à l’honneur. Au coeur de la ville s’étend le Parc Hernandez, véritable havre de verdure et de fraîcheur. Site : melilla.es

Après l’escale de Melilla, dernière journée en mer pour rejoindre Ibiza dans les Baléares.

Ibiza, la Baléare des « clubbers »…

Si l’on apprécie les bouches délicieusement botoxées, les seins siliconés XXL ou encore les strings non dissimulés sous des mini-robes transparentes : bienvenue à Ibiza… J’oubliais aussi les vieux messieurs bedonnants propriétaires ostentatoires de yachts luxueux… J’exagère peut-être un peu, mais n’est-ce pas le domaine des « clubbers » et l’endroit où l’on recense le plus de boîtes de nuit en Europe ? Alors si vous ne rêvez pas de DJ survoltés et de musiques déchaînées : passez votre chemin… il paraît que l’arrière pays est joli et paisible… La plus belle image que nous retiendrons d’Ibiza c’est au départ du bateau, ce beau coucher de soleil sur la citadelle !

Minorque, l’autre Baléare, bien plus authentique…

De belles plages, du sable fin, des calanques appelées « calas » , une nature préservée puisque l’île est reconnue comme « Réserve de Biosphère de l’Unesco » depuis 1993 ! Tout le contraire d’Ibiza la superficielle agitée… Minorque a vraiment de quoi séduire et en la parcourant, juste le temps de l’escale, on a vraiment envie d’y revenir ! On apprend que son chemin de Grande Randonnée (GR 223) « Cami de Cavalls » qui fait le tour de l’île est un must des îles méditerranéennes ! La ville, Mahon, est fortifiée : c’est un exemple de l’architecture militaire du 19ème siècle et un point de défense pour le port.

« Le Mercado de Pescados » installé dans une Halle aux poissons datant de 1927 est l’occasion, outre d’acheter les beaux spécimens juste pêchés en Méditerranée, de goûter aux produits locaux grâce au « Mercat Gastronomic Pescateria Municipal » dont les stands proposent toutes sortes de tapas incluant le mets local la « sobrasada » (soubressade) un saucisson à base de porc haché et de piment rouge, le fromage de Mao… le tout arrosé d’une bonne « cervesa » (bière) ou d’un vin du pays… Sans oublier le gin de Minorque qui souligne la présence prolongée des britanniques ! On le mélange à de la limonade pour obtenir « la pomada » ! Revenir à Minorque : on se l’est promis !

C’est fini : arrivée à Marseille pour clôturer cette belle croisière aux « Saveurs Ibériques »… Les jours se sont écoulés trop vite au fil de l’eau entre bien-être à bord et escales « Découverte »… Une expérience que nous vous invitons à partager sur de prochains itinéraires en Méditerranée ou ailleurs ! Voir le programme des destinations sur le site : cfc-croisieres.fr

Le Renaissance

Show Time : des artistes exceptionnels 

Animation du Renaissance

Le superbe théâtre à l’italienne du Renaissance « La Belle Epoque » offre chaque soir un spectacle inédit concocté par une troupe créée spécialement par la CFC. Le travail de chacun est si parfait que l’on a de la peine à imaginer qu’ils ont tous été castés séparément ! Une belle troupe dont le contrat s’achèvera le 21 octobre prochain…

De Brel à Piaf en passant par les Enfoirés, Mambo Italiano, Jo Dassin, Sardou, la Bamba… des chansons iconiques reprises en choeur par les spectateurs… Essayons de ne pas en oublier car chacun, dans sa catégorie, mérite les félicitations : Alexandre Blin (chanteur, danseur et mannequin) de Versailles mais qui vit à Londres, Virginia Ruspini, chanteuse de Gênes, Lotte Lauren de Gand, chanteuse (Belgique) ;  Trenton Wayne (danseur) de New York, Becky Firth (danseuse) d’Angleterre ; Sam Amestoy, ténor-baryton français, Harriette White et Chris Travers (danseurs) de Londres…

Outre cette magnifique troupe, le magicien, danseur, chanteur, David  Blanchard a enchanté les croisiéristes avec ses numéros de « grande illusion » venus tout droit de Las Vegas où il a collaboré avec les plus grands du genre… Autre performance : Galy de son vrai nom Magaly Dahan, chanteuse, danseuse, chorégraphe, est intervenue deux fois au cours de la croisière pour chanter et danser majoritairement en français au cours de shows particulièrement rodés et professionnels…

Et surtout ne pas omettre (Message personnel : Elisabeth ne me le pardonnerait pas !) le Duo Classique : Sofia, la violoniste hongroise et Pablo, le guitariste vénézuélien : à la ville comme à la scène ils forment un couple en osmose avec les dizaines de morceaux (classiques ou modernes) qu’ils interprètent tous deux sans partition ! Bravo à tous ces jeunes bourrés de talent et qui ont trouvé là un auditoire conquis !

 

 


Ils témoignent en « live »…


Elisabeth et Yves de Draguignan (Var)

Ils ont embarqué… au Havre ! Déjà un long chemin pour atteindre « Renaissance »… Elisabeth et Yves sont des habitués des croisières depuis longtemps ! Ils ont choisi CFC car c’ était la promesse des croisières à la française… Ils ne sont pas déçus : « Nous avons particulièrement apprécié la conception du bateau à taille humaine, dit Elisabeth, sa décoration Art Déco avec ses différents salons et en particulier la bibliothèque « Les Explorateurs » où une belle collection de livres francophones aux différentes thématiques est à disposition des passagers. Il y a aussi une palette de jeux de société pour passer le temps lors des jours de navigation tout en se liant d’amitié avec d’autres passagers. De plus, des activités manuelles artistiques sont proposées ces jours-là ainsi que d’intéressantes conférences de François Drémeaux sur les Messageries Maritimes. Ce bateau a énormément d’espaces à vivre aussi bien dans les cabines (munies de TV aux chaînes francophones) qu’à l’extérieur, sur les ponts… Et toutes les catégories de cabines offrent un choix important suivant les budgets». « Côté restauration, poursuit Yves, nous sommes comblés par un service raffiné et sympa proposant des plats variés et de qualité aussi bien au restaurant qu’au buffet… Une note spéciale pour le plateau de fromages et les fruits : peu courant en croisière ! Les spectacles sont superbes, professionnels… Nous avons particulièrement apprécié le Duo Classique Pablo (guitare) et Sofia (violon)… Juste un petit  bémol : peu de danses de salon dont nous sommes adeptes… mais aussi peu de croisiéristes-danseurs… On nous avait promis un terrain de pétanque : dommage que les boules n’aient pas été livrées à temps… Nous reviendrons et souhaitons bon vent à la jeune compagnie CFC ! »

Les Québécois venus en nombre !

Parmi les passagers de la croisière « Saveurs Ibériques » se trouvaient une centaine de Québécois. Nous avons voulu « jaser » avec ces cousins d’Outre-Atlantique et recueillir leurs impressions… Guy et Carolle, viennent de 3 Rivières et Claudette de Québec… Comme l’explique Carolle : « Beaucoup de publicité a été faite au Québec pour « Renaissance » et j’ai donc vu qu’ils proposaient ce circuit… j’ai immédiatement décidé d’y participer ! ».

Claudette, sa copine rajoute : « ce forfait était 100% francophone et comprenait des lieux et pays que nous n’avions jamais visités ! Nous avons acheté notre croisière dans l’agence de voyages « Groupe Voyage Québec GVQ… » Guy est aussi très satisfait : « Ce bateau est bien équilibré, plaisant, à échelle humaine, les spectacles sont très beaux et on y mange très bien… On a vraiment beaucoup d’espace si on compare aux bateaux américains que nous avons l’habitude de fréquenter… Un petit bémol : un peu trop de chansons anglophones dans les spectacles ! Un talent pur : la violoniste ! La troupe ? Excellente et digne de Broadway ! De superbes conférences aussi… Une anecdote : A Gibraltar nous avons été étonné de rencontrer des singes… chez nous, c’est plutôt les écureuils… »

Une cérémonie à Marseille pour célébrer l’hivernage en Méditerranée

Baptême du Renaissance« La Compagnie Française de Croisières (CFC) est la première depuis près de 40 ans à battre pavillon français » explique fièrement Clément Mousset venu à Marseille le 14 septembre à l’arrivée du Renaissance pour le re-baptiser marquant symboliquement ses deux ports d’attache : la cité Phocéenne (où se trouve le siège social de CFC) en hiver, et Le Havre en été d’où le paquebot était parti fin juin pour sa croisière inaugurale. Un double encrage territorial autour de ces deux cités cosmopolites… Avant d’être remis en service, le navire a bénéficié d’une rénovation complète à Brest tant aux niveaux technique qu’hôtelier » précise Clément Mousset.

De nombreux responsables politiques départementaux et régionaux, la Chambre de Commerce, les associations de croisières… participaient à l’évènement ainsi que Anne-Sophie Lecarpentier, la marraine, directrice générale de « Perier Voyages » et petite fille de la fondatrice qui « suit le projet depuis son origine ». Anecdote marseillaise : la bouteille qui se fracassa sur la coque n’était pas le traditionnel champagne… c’était du pastis !!! Réservations : cfc-croisieres.fr

***Un grand « Merci » à tout le personnel du Renaissance pour sa bienveillance et sa gentillesse, Merci au « Chef » pour ses délicieux mets et Merci à Sandrine Staub, Directrice de La Boutique RP pour l’organisation de ce reportage.