RUSSIE : 72 heures à Saint-Pétersbourg
La ville de Saint-Pétersbourg conviait, début novembre, une sélection de journalistes internationaux sous l’égide de l’association “World Travel Media Guild” et du journaliste finnois, Nikolaï Meinert, Directeur d’UspehMedia, responsable de la logistique.
Pourquoi 72 heures ? Tout simplement pour expliquer aux touristes européens potentiels qu’ils peuvent se rendre en bateau (San Peter’s Line), au départ d’Helsinki pour ce laps de temps sans avoir à s’acquitter d’un “visa” aussi long qu’onéreux à obtenir !
Les autorités Russes veulent mettre l’accent sur le tourisme hivernal qui est plutôt modeste par rapport à l’affluence estivale ! Pourtant, la “Venise du Nord” offre des charmes différents sous la neige que nous allons découvrir ! Aussitôt le débarquement achevé, le dépaysement est total : on reste sans voix devant ces beaux immeubles ordonnés, ces canaux, ces 400 ponts sur le rivage du Golfe de Finlande… Depuis sa création, Saint-Pétersbourg est grandiose… Même si elle a souffert des différents changements de régime et invasions de toutes sortes (Suède, Empire Ottoman…), elle reste l’oeuvre majeure de Pierre Le Grand dont elle fut le rêve devenu réalité ! Ce n’est pas pour rien si elle est inscrite au “Patrimoine de l’Humanité” depuis 1990 par l’Unesco.
Un peu d’histoire…
Pierre Le Grand (Pierre 1er) fit surgir Saint-Pétersbourg (de 1703 à 1725) d’un paysage de marécages, de tourbières et de rochers. Il convoqua les meilleurs architectes du moment pour en faire la plus belle ville d’Europe ! Peu lui importa que son oeuvre coûte la vie à des milliers de travailleurs qu’il avait mobilisés… C’est au prix du sang qu’il édifia son rêve…
La rivière Neva et ses canaux sont bordés de grands palais et de bâtiments importants datant parfois du 18ème siècle. Bon nombre de sites, à Saint-Pétersbourg, se trouvent autour du centre-ville et de son artère principale, la Perspective Nevski (où se situe notre hôtel). Dans l’histoire de l’urbanisme, Saint-Pétersbourg demeure un projet grandiose. Rebaptisée “Leningrad” pendant la période communiste (à partir de 1924), elle redevint la “Ville de Peter” en 1991.
L’illustration la plus connue de la « Capitale sortie du néant » par la volonté créatrice d’un souverain inspiré se trouve dans le poème “Le Cavalier de Bronze” d’Alexandre Pouchkine (1834). Cette statue équestre de Pierre le Grand a été commandée par Catherine II de Russie au sculpteur Français, Falconet. « O Pierre, j’aime ton ouvrage, J’aime le cours majestueux de la Neva, dans ses rivages, Son air sévère, harmonieux… »
Le Festival des Lumières en apothéose
Nous avons pu assister au “Son & Lumières” du 5 Novembre (avec plus de 400.000 spectateurs) célébrant la Fête Nationale et organisé par le Comité de Tourisme de la Ville.
Un spectacle en 3D Multimédia sur l’ensemble architectural Place de la Cathédrale St-Isaac, Sénat, monument à Nicolas et statue de bronze tous impliqués dans la projection monumentale imaginée par une entreprise française, “Cosmo AV” qui a aussi créé la cérémonie finale des J.O. de Sotchi ainsi que l’ouverture des Jeux Paralympiques. Un spectacle haut en couleurs qui relate l’épopée de la ville, ses blessures, ses fastes, le retour à la normale… Une débauche de sons et lumières auxquels on ne peut qu’adhérer malgré le froid perçant qui règne sur la place…
Heureusement, vin chaud et café sont prévus à l’issue de la projection ! Le Festival est planifié pour devenir un événement annuel. Mais pour vraiment ressentir un tel évènement au coeur de la nuit Russe, rien de mieux que d’en proposer la vidéo en “live” !
Le Musée de l’Ermitage, le plus grand du monde !
Bien sûr, venir à Saint-Pétersbourg impose obligatoirement de passer par le musée de l’Ermitage, le plus grand du monde en terme d’objets exposés. Plus de 60.000 pièces dans prés de 1000 salles tandis que trois millions d’objets sont conservés dans les réserves ! Avec ses 230.000 m2 de surface dont 66.000 m2 consacrés aux expositions, c’est l’un des trois plus grands musées d’art du monde aux côtés du Louvre et du Metropolitan Museum de New York.
Le musée présente, à côté de nombreuses pièces de l’Antiquité, une collection d’oeuvres d’art européen de la période classique qui compte parmi les plus belles au monde. Il abrite notamment la plus grande collection de peintures, avec plus de 16.000 toiles. Parmi les oeuvres exposées figurent des peintures de maîtres Hollandais et Français comme Rembrandt, Rubens, Henri Matisse et Paul Gauguin. On y trouve également deux peintures à l’huile de Léonard de Vinci ainsi que trente et une peintures de Pablo Picasso. Les bâtiments abritant le musée de l’Ermitage constituent un des principaux ensembles du centre de Saint-Pétersbourg.
Initialement, seul le bâtiment désigné sous le nom de « Petit Ermitage » portait ce nom. Aujourd’hui, l’Ermitage regroupe un complexe de plusieurs bâtiments construits aux 18ème et 19ème siècles. À côté du petit Ermitage, on trouve le « Vieil Ermitage », le « Nouvel Ermitage » (et ses célèbres atlantes), et le « Théâtre de l’Ermitage » ainsi que la majeure partie du « Palais d’Hiver », autrefois résidence principale des empereurs de Russie. Au cours de ces dernières années, une partie du bâtiment d’État-major situé de l’autre côté de la place du château, ainsi que le « Palais Menchikov » sont venus s’ajouter au complexe de l’Ermitage considéré comme un joyau de l’art baroque russe.
Depuis l’ouverture de la Russie, l’Ermitage est devenu pour les touristes étrangers l’attraction principale du pays. Une coopération à long terme s’est mise en place avec le musée Guggenheim. En 2004, l’Ermitage a ouvert une annexe à Amsterdam ainsi qu’un musée Guggenheim Ermitage à Las Vegas. Un projet similaire à Londres a débouché sur la création de salles d’exposition Ermitage à l’Institut des Arts Courtauld. Le musée travaille ces derniers temps sur la numérisation de ses collections. Contrairement à beaucoup de musées, les prises de photos à des fins privées non lucratives ou pédagogiques sont autorisées pour le plus grand bonheur des photographes !
Les chats de l’Ermitage…
Depuis des centaines d’années, des dizaines des chats gardent les terrasses du toit du musée de l’Ermitage et certains recoins des bâtiments. Aujourd’hui ils sont environ 70 à garder ainsi les caves et recoins du musée et quatre personnes s’occupent d’eux. Ces chats sont populaires auprès du personnel du musée et des visiteurs, si bien qu’il y a au printemps une « Fête des gardiens de chats ». Il y a pour l’occasion une exposition d’œuvres représentant des chats, des visites des quartiers des chats (les chats n’ont pas accès aux salles d’exposition), des jeux pour les enfants et les adultes, un concours de portraits de chats… La fête permet aussi de récolter de l’argent pour l’entretien des chats qui ne figure pas au budget général du fonctionnement du musée et qui provient donc de dons des employés, des visiteurs ainsi que « des dons d’origine étrangère ».
Le Théâtre Mariinsky (1860), de style baroque, était à l’origine conçu pour des représentations privées de la famille impériale. Ici ont eu lieu les premières de nombreux opéras russes : Tchaïkovski, Rubinstein, Borodine, Rimski-Korsakov… C’est là aussi que chantaient Fédor Chaliapine ou Sobinov. Nous y avons été conviés à la représentation du ballet “La Sylphide” dont le rôle de James fut aussi dansé par le grand Rudolph Noureev en 1965 à… Toronto !
Le Musée Fabergé au Palais Chouvalov
Qui n’a jamais entendu parler des “Oeufs de Fabergé ?” Leur popularité est universelle : ce sont non seulement les bijoux les plus connus et précieux dans le monde mais aussi le symbole de la Russie Impériale disparue à la Révolution de 1917. Neuf œufs du célèbre joaillier russe Pierre-Karl Fabergé (1846-1920), qui a travaillé pour la cour impériale à Saint-Pétersbourg, sont exposés dans le musée, situé en plein centre-ville, dans le palais Chouvalov.
Ils ont été rachetés en 2004 par le milliardaire russe Viktor Vekselberg, président de la fondation « Liaison des temps », à des héritiers du magnat américain Malcom Forbes (1919-1990), qui avait rassemblé la collection. Celle-ci contient notamment l’œuf offert par le dernier tsar Nicolas II à sa mère Maria Fiodorovna, orné de son portrait et de celui du prince Alexis.
Fabergé a réalisé une cinquantaine d’œufs pour la famille impériale russe, une tradition inaugurée en 1885 par le tsar Alexandre III qui avait offert à son épouse, la tsarine Maria Fedorovna, un premier œuf richement décoré de pierres précieuses pour Pâques. Les oeufs contenaient chaque fois une surprise, un cadeau. Selon des experts, la collection présentée à Saint-Pétersbourg est l’une des plus riches au monde. Le musée présente en tout plus de 4000 objets d’art russe, dont les œuvres de Fabergé. 71 oeufs de Fabergé ont été fabriqués au total : 54 étant destinés à la famille impériale : c’est pour cela qu’ils reçurent le nom d’oeufs impériaux. Seulement 62 oeufs (dont 46 sont des oeufs impériaux) sont conservés, le reste a été perdu lors de la Révolution. Aujourd’hui le musée de Fabergé possède la plus grande collection d’oeufs de Fabergé dans le monde : 14 oeufs (dont 9 sont des oeufs impériaux). Outre cela, l’exposition présente d’autres objets fabriqués par la société de Fabergé, : bijoux, porcelaine et peinture de la fin du 19ème, début 20ème siecle.
Un œuf réalisé un an après le couronnement du tsar en mémoire de cet événement est également exposé dans le musée. Ce dernier cache à l’intérieur une surprise: un petit carrosse en or. « Presque tous les œufs fonctionnent selon le même principe. D’abord, la coquille puis à l’intérieur, quelques surprises de mécanisme. “Je crois que cet œuf est le plus célèbre, disait Fabergé, parce que la surprise la plus considérable, est la petite copie du carrosse »
Tout a commencé en 1885 avec un œuf tout simple, en coquille d’émail blanc, et avec à l’intérieur une poule en or. Le début d’une tradition qui allait durer jusqu’à la chute de l’empire. Karl Fabergé quitte la Russie suite à la Révolution Russe en septembre 1918 et mourra deux ans plus tard à Lausanne.
ERARTA, le plus grand musée privé d’Art Contemporain en Russie
Ce musée renferme un concept inédit : il part du principe que tout le monde est artiste… Nécoutez pas l’opinion des autres ; n’étudiez pas ce que vous pouvez voir mais au contraire, étudiez comment voir… et vous découvrirez que l’immersion dans l’art apporte bonheur et développement personnel. Il ne faut pas confondre l’art avec sa critique ou son histoire.
La collection permanente comprend 2.300 pièces créées par 250 artistes différents originaires principalement de Russie. Ainsi, cette table étrangement dressée pour un grand repas (Notre photo) , avec sa nappe rouge et ses couverts remplacés par… Faucilles et marteaux ! Des objets détournés, des mythes revus… Autant de prétextes à réflexions sur la création artistique. Le musée, situé dans une friche industrielle, est aussi une galerie d’art et un lieu de rencontres culturelles.
« Faire progresser le tourisme hivernal… »
A l’Hôtel Corinthia, une table ronde était organisée avec nos hôtes afin de connaître notre premier ressenti… Tout le monde s’accordait sur l’immense potentiel, en matière touristique, de Saint-Pétersbourg la Belle ! Comme le confirmait Eugène Pankevich, Directeur Général du Tourisme, la priorité est de développer le tourisme d’hiver. « Nous nous en donnons les moyens, dit-il, avec des bureaux polyglottes (dont le Français) dans toute la ville, des applications smartphones pour les visites individuelles, des brochures… ». Sa collègue, Gutorova Alevtina, Députée et Directrice Générale de l’Office du Tourisme confirmait toutes les actions menées en ce sens (Notre Photo). Pour les Français, Saint-Pétersbourg, à seulement 3 heures 15 d’avion de Paris, s’avère être une destination culturelle et dépaysante parfaite pour un court séjour. Une vingtaine de compagnies programment la destination au départ des aéroports parisiens et presque autant au départ des grandes villes de province. Maintenant, il reste la possibilité (comme ce fut notre cas !) de faire d’une pierre deux coups… Et de visiter Helsinki puis choisir la traversée en ferry !
Peterhof, le Versailles Russe
Peterhof (de l’allemand « la Cour de Pierre » ) est une municipalité de l’agglomération de Saint-Pétersbourg (à 25 km) où Pierre fit édifier (1720) palais et jardins . Après un voyage en France, il ordonna d’y bâtir un palais grandiose (dont lui-même surveillerait la construction) qui dépasserait en beauté le palais de Versailles ! Le château et les jardins ont beaucoup souffert des déprédations de l’armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale mais sont désormais bien restaurés.
Les palais de Monplaisir et de Marly, ainsi que le Pavillon du nom d’Ermitage furent construits dès l’origine. Les jardins du bas contiennent aussi une grande serre et dans le parc Alexandria se trouve le cottage à l’anglaise de Nicolas Ier, avec la chapelle impériale néogothique vouée à saint Alexandre Nevski, œuvre de Karl Friedrich Schinkel. Malheureusement, il fait si froid et la neige est si abondante que nous n’aurons pas vraiment le temps d’en apprécier tous les atouts !
Pouchkine, en l’honneur du poète
La ville de Pouchkine est à 25 km au sud de St-Pétersbourg. D’abord nommée Detskoïe Selo (« Village des Enfants »), son nom est changé en “Pouchkine” en 1937 pour honorer et célébrer le centenaire de la mort du poète Alexandre Pouchkine. Durant le siège de Léningrad, pendant la Seconde Guerre mondiale, la ville fut l’enjeu de plusieurs combats et bombardements en particulier mi-septembre 1941, quand les troupes allemandes prirent la ville puis en janvier 1944, lorsque celles-ci la quittèrent en détruisant le palais Catherine.
Pierre le Grand donna ce terrain, en 1708, à sa femme, la future impératrice Catherine 1ère, qui commença à en faire une résidence impériale. Sa fille, l’impératrice Élisabeth, commanda à l’architecte Bartolomeo Rastrelli le Palais Catherine, de style baroque, appelé ainsi en l’honneur de sa mère. Catherine II le fit agrandir. Son architecte Charles Cameron construisit la Galerie Cameron. La façade de couleur bleue avec des piliers blancs est ornée de sculptures dorées. Chaque pièce est ornée de sculptures, de miroirs et de statuettes. Une des pièces les plus spectaculaires du palais est la Chambre d’ambre que l’on n’a – hélas – pas le droit de photographier, poursuivis par des babouchkas (Mamies !) très à cheval sur le principe…
Autrefois la salle était couverte d’ambre véritable du sol au plafond. Le palais est le royaume par excellence de la dorure, le jaune doré rayonnant dans toutes les pièces et les salles principales en regorgent. D’abord l’immense salle du Trône avec ses 846 mètres carrés occupant toutes l’aire du ressaut central, son plafond qui élargit encore la perspective de la pièce, les dorures à profusion des fenêtres et des miroirs. On retrouve ce goût du monumental dans l’escalier de marbre richement décoré ou dans la salle des Tableaux et sa superbe marqueterie aux teintes marron multicolores.
Situé à côté du Palais Catherine, le Palais Alexandre, fut édifié par Giacomo Quarenghi chargé de sa construction par Catherine II (Appelée la Grande Catherine). Nicolas II et la famille impériale y vécurent jusqu’en février 1917. Pendant la guerre, l’impératrice mit en place et organisa un hôpital pour les blessés où elle-même et ses filles travaillaient en qualité d’infirmières. Grigori Raspoutine fut inhumé le 4 janvier 1917 dans une chapelle en construction près du palais Alexandre. Le soir du 22 mars, sur ordre du gouvernement révolutionnaire, le corps de Raspoutine fut exhumé et brûlé, mais la légende raconte qu’il ne brûla pas !
Rencontre avec Vladimir Rekchan, Poète et rocker
Le rock underground a une adresse à Saint-Pétersbourg, celle de Vladimir Rekchan qui y a créé son propre musée avec sa collection de guitares et de disques censurés. “A l’époque, dit-il, nous faisions de la clandestinité lorsque nous écoutions les Beatles ou les Rolling Stones… La seule solution que j’avais pour sortir d’URSS était de mettre en avant ma qualité d’athlète de haut niveau : j’étais champion de saut en hauteur et pouvait donc aller représenter mon pays à l’Ouest ! J’ai fondé le groupe “Sankt Petersburg” puis me suis tourné vers la littérature. L’un de mes bouquins a même été traduit et publié en Français”. Il s’agit “d’Horreur et effroi”, un roman aux touches autobiographiques délirant, onirique, une fresque mystico-philosophique. Auteur d’une vingtaine de romans, il a reçu des prix littéraires et participe à des festivals à travers le monde. Son espace est ouvert aux visiteurs !
COUP DE CŒUR
Le Corinthia Hotel sur la Perspective Nevski
Le Corinthia Hôtel St Petersburg est un hôtel de luxe (5*) situé sur la Perspective Nevski, les Champs-Elysées de Saint-Pétersbourg. Il est à 2 minutes à pied de la station de métro Maïakovski. Sa façade néoclassique est majestueuse et sa position centrale permet de balader à pied vers les principaux monuments.
Les chambres de style classique reçoivent la climatisation, la TV à écran plat et une salle de bains de luxe. La connexion Wi-Fi est gratuite dans tout l’établissement. Le petit-déjeuner buffet inclut champagne et caviar. Vous pourrez commander des plats internationaux à la carte et des spécialités siciliennes du chef italien au restaurant Imperial ou au Salon Club Exécutif doté d’une décoration élégante et d’une vue sur la Perspective Nevski.
Le café Vienna propose des pâtisseries « Maison » et les deux bars assurent une ambiance musicale. Et pour rester en forme, la salle de fitness s’intègre au « Club Bien-être ». Sûrement l’une des meilleures adresses de Saint-Pétersbourg. Site : corinthia.com/en/hotels/stpetersburg
L’agréable traversée en ferry…
Soixante-douze heures, ça passe très vite… Nous aurons à peine eu un aperçu de Saint-Pétersbourg… Nous avons fait l’aller/retour sur le Princess Maria de la Compagnie San Peter’s Line dont les ferries fonctionnent toute l’année – entre Helsinki et Saint-Pétersbourg – malgré les grands froids de l’hiver : Si les eaux sont gelées, les brise-glace entrent alors en fonction !
Le Princess Maria est un ferry moderne d’une capacité de 1762 passagers pour 600 cabines et 395 places de parking pour les véhicules transportés. Les passagers ont le choix entre différents types de cabines correspondant à leur budget : Pont 4 : Class F, économiques, sans hublot ; ponts 4, 5 et 6 : Classe B, aussi économiques ; Class A sur les ponts 4, 5 et 6 avec hublots ; Class A Premium sur le pont 5 incluant un espace « salon », TV, minibat et Deluxe Breakfast ; Classe Commodore aux larges hublots sur le pont 6 avec TV, minibar, salon, Deluxe breakfast, et enfin Deluxe cabines au pont 6 incluant salon, lit king size, TV, minibar, grande salle de bain, Deluxe Breakfast avec Champagne, caviar, sauna, wifi ainsi qu’une priorité à la montée et au débarquement. Le Princess Maria est une vraie ville flottante où vous pourrez vous relaxer en traversant la Baltique : restaurants (9 en tout), bars, duty free shops, spa, gym, salon de beauté, cinéma, espace « enfants »…
Le show du soir est présenté par le Music Hall Ballet Theatre de Saint-Petersburg…Le « Bar Columbus » propose une ambiance musicale non-stop pour siroter votre cocktail… Enfin, si vous n’avez toujours pas sommeil, le « Disco Club » vous accueille jusqu’au bout de la nuit au Pont 10 avec son « Sky Bar » en plein air… Enfin, en été, parce que là… Il neige ! Site : stpeterline.com
*Thanks to Nikolaï Meinert for the perfect organization of this trip and to St-Petersburg Tourism Authority. Thanks also for the Maria Fiodorova Team and their warm hospitality ! Finaly “Merci” to Olga, our professionnal guide who was so cultivate about everything concerning St-Petersburg’s history ! And the best to all the nice colleagues who participed : Ljubov, Miroslav, Miguel, Andrei, Azer and Yoshizumi !
Copyright Textes : Dany Perrier-Antonetti / Photos : Gérard Antonetti
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