Suisse/Canton de Vaud : de la Vallée de Joux à Yverdon-les-Bains
La Vallée de Joux, dans le canton de Vaud est au coeur du Parc Naturel Régional du Jura Vaudois. Nous sommes à environ 50 kilomètres au Nord de Genève et au Nord-Ouest de Lausanne. Aussi très près de la frontière française… C’est l’un des berceaux de l’horlogerie et de nombreux ateliers des plus fameuses manufactures horlogères suisses s’y trouvent encore comme Breguet, Audemars Piguet, Blancpain, Jaeger-LeCoultre… Les habitants de la vallée de Joux sont appelés les « Combiers ». Quand ils parlent de leur région, ils disent simplement : « La Vallée ». Le lac du même nom est situé à 1004 mètres d’altitude. En hiver, celui-ci devient la plus grande surface gelée d’Europe (9,5 km2)…enfin jusqu’à ce que les changements climatiques ne l’affectent… Nous avons suivi l’itinéraire, à l’invitation de Suisse Tourisme, qui nous a fait découvrir cette belle vallée et les mystères du temps qui passe autour de la mécanique horlogère désormais inscrite au Patrimoine immatériel de l’Unesco ! Après avoir pris conscience de l’éphémère du temps, nous finirons notre balade à Yverdon-les-Bains, célèbre station thermale sise sur le lac de Neuchâtel.
Le photogénique village du Pont
Le village « Le Pont », où nous allons loger deux jours à « l’Hôtel de la Truite » se situe à l’extrémité du Lac de Joux qui croise alors le lac Brenet, beaucoup plus petit. Il est célèbre pour la sculpture monumentale de Pégase qui émerge du lac. Cette création d’André Lasserre (1959) fait 14 mètres de haut et symbolise la source de l’eau. La nuit, elle revêt un magnifique habit de lumière. On peut s’y rendre à pied en hiver lorsque le lac est gelé…
De nombreux sentiers didactiques parcourent la région : Bord du lac (Tour du Lac Brenet), village du Pont, Col du Marchairuz (sentier de la fourmi des bois et du sapin à Siméon) ou forêt du Risoud (Sentier du Mas des Grandes Roches) il faut marcher pour découvrir la région !
Ce qu’il faut souligner, par dessus tout c’est l’exemplarité des transports en commun suisses : Swiss Travel System (STS) a conçu un Pass donnant un accès illimité aux trains, cars et bateaux ainsi qu’aux transports en public de 90 villes, trains de montagne compris et l’entrée libre dans plus de 500 musées ! Rien n’est plus simple que de voyager dans tout le réseau !
L’Espace Horloger au Sentier
Depuis 2020, les savoir-faire en mécanique horlogère et mécanique d’art sont inscrits sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Dans ce musée public, montres à complications, pièces historiques et équipements virtuels racontent les métiers et l’histoire de l’horlogerie de la Vallée de Joux. Stéphane notre guide, nous explique comment est apparue la mesure du temps ? D’abord avec le sablier puis avec le labyrinthe qui était une horloge à encens. A l’époque les astres donnaient envie de mesurer le temps. Ensuite il y a eu le cadran solaire.
D’abord c’étaient des paysans-horlogers qui créaient les mécanismes lors des longues soirées d’hiver… ce savoir-faire prend son essor dès le 17ème siècle. Mais les bases restent celles héritées du passé. Il faut donner l’heure mais aussi sonner l’heure… nous découvrons un mécanisme très complexe : celui de l’horloge astronomique avec ses poids et balanciers. Les fuseaux horaires n’apparaissent qu’au début du 20ème siècle… Jadis les montres étaient faites en morceaux dans les familles et rassemblées à Genève dès le 15 ème siècle.
Les complications mettent en avant l’habileté, l’ingéniosité et la créativité des horlogers. Les grandes complications forment la répétition minute, le quantième perpétuel et le chronographe à rattrapante. Aujourd’hui chaque marque a sa propre définition de la grande complication… Un superbe musée interactif et didactique ! Site : espacehorloger.ch
Au Sentier, on prend le train pour Le Brassus à la découverte du Musée Audemars Piguet
Musée Audemars Piguet : une expérience immersive au coeur de la marque…
Le Musée Atelier Audemars Piguet, dont le projet date de 2012, a ouvert ses portes en juin 2020. Il retrace plus de 145 ans d’histoire horlogère. Nous sommes au village du Brassus, berceau des créateurs de la marque, Jules-Louis Audemars et Edouard-Auguste Piguet. Sa muséographie est novatrice grâce à une architecture contemporaine combinant une spirale de verre courbe (C’est la 1ère fois qu’il y a un bâtiment en verre à 1000 m d’altitude : un vrai défi aux hivers rigoureux !) à la maison historique des fondateurs. Le Musée Atelier expose près de 300 montres, dont de nombreux chefs-d’œuvre de miniaturisation, de complexité technique et de design. La conception du lieu permet également de voir les horlogers et artisans en pleine création dans leurs ateliers transparents (1400 employés travaillent sur le site et 1000 de plus à travers le monde). Une façon de rendre hommage à leur savoir-faire et à la passion qui ont façonné Audemars Piguet au fil des générations.
Parmi des pièces rares, telle que l’Universelle – le garde-temps le plus compliqué produit par Audemars Piguet en 1899 – on peut admirer des modèles iconiques de la Manufacture, dont une grande variété de Royal Oak, de Royal Oak Offshore et de Royal Oak Concept. L’hiver prochain, un hôtel 4* ouvrira ses portes à côté du Musée Atelier. Le Musée Atelier se visite du lundi au vendredi en tour guidé uniquement et sur réservation. Prix : CHF 30. Site : museeatelier-audemarspiguet.com
L’Observatoire Astronomique Astroval de la Vallée de Joux
Dans les pâturages du Solliat, voici l’Observatoire Astronomique Astroval que nous présente Maxime Spano, un scientifique Marseillais, responsable d’exploitation du lieu. « Observer le soleil est dangereux dit Maxime. Astroval date de 2004 et fut créé par des astronomes amateurs de la vallée. Dans les télescopes plus le miroir est grand plus on voit loin les objets du ciel. En 2011 fut posée la coupole de 5 mètres et enfin, en 2012 nous avons ouvert au public. Nous avons un millier de personnes qui viennent chaque année. Ce télescope nous permet de faire de belles observations. Nous avons obtenu en 2019 un code de l’Union Astronomique Internationale. Les principaux sponsors sont les horlogers de la vallée.
L’idée est de regarder le soleil, une étoile plutôt banale, classique… à 150 millions de km de la terre. Le soleil, on le voit avec 8 minutes de retard… la terre est 109 fois plus petite que lui en diamètre… Notre but est de promouvoir l’astronomie mais aussi de manipuler et de faire fonctionner des instruments nous permettant de voir la beauté de l’univers qui nous entoure». Le lieu est vraiment charmant, au milieu des pâturages où les vaches et leurs veaux n’ont pas trop envie d’être dérangés ! Site : astroval.ch
Des ânes pour garder les vaches !
Ce n’est pas une histoire marseillaise ! Pourquoi le troupeau de vaches héberge-t-il aussi des ânes ? Tout simplement car les ânes, par leur odeur et leurs redoutables coups de sabots savent faire fuir les prédateurs que sont les loups ! Cette méthode ancestrale de gardiennage des troupeaux a été remise au goût du jour depuis la réapparition du loup ! En effet, les ancêtres savaient éloigner la menace en utilisant l’ingéniosité des ânes surtout quand il s’agit de vaches allaitant des veaux vraiment vulnérables : l’âne par son odeur ou son braiement repousse l’ennemi… Pas si bête l’âne !
Le Vacherin du Mont-d’Or : un fromage-roi certifié AOP
A Valartibois au Brassus, Pascal Monneron, Président de l’Interprofession du Vacherin Mont-d’or et Pascal Rachet, fabricant des boîtes de vacherin nous présentent la confection artisanale des fameuses boîtes pyrogravées dont la fabrication est historique : Le cercle en épicéa du Risoud (forêt de la vallée) ne doit avoir aucun noeud et le goût du tanin du bois doit se transmettre au fromage. Le Vacherin Mont-d’Or AOP est un fromage à pâte molle à base de lait de vaches ayant pâturé à plus de 700m d’altitude. Il est moulé et pressé puis affiné en cave pendant environ trois semaines. Il est commercialisé depuis 1865 par la Société de Laiterie des Charbonnières et a reçu de nombreuses distinctions. Un Vacherin Mont-d’Or AOP pèse moins de 3 kg, pour un diamètre de 32 cm maximum. Depuis 2003, il est labellisé Appellation d’Origine Protégée, qui garantit son lieu et sa méthode de fabrication.
Agrémenté d’ail, arrosé de vin blanc et grillé au four, il est irrésistible. Chaque année en septembre, la Fête du Vacherin Mont-d’Or aux Charbonnières lance la saison de ce fromage d’hiver fabriqué avec du lait thermisé c’est-à-dire chauffé à 80% (au lieu de 100% pour le pasteurisé) et affiné pendant 21 jours. En France il reste encore quelques entreprises artisanales mais la plupart font partie de l’industrie avec 6000 tonnes contre 600 en Suisse ! Côté Français l’origine du bois n’est pas dans le cahier des charges contrairement à la Suisse.
Sainte-Croix, le Centre International de la Mécanique d’Art, CIMA
Le Centre International de Mécanique d’Art (CIMA) situé dans une ancienne fabrique de boîtes à musique datant de 1905 met en scène une collection historique de boîtes à musique et d’automates à apparence humaine. Ce savoir-faire en mécanique horlogère et mécanique d’art est vraiment complexe et il n’est pas besoin de comprendre comment les oiseaux chanteurs arrivent à s’exprimer pour s’émerveiller devant eux : ici, nous garderons des âmes d’enfants face à Pierrot écrivant une lettre d’amour à sa bien-aimée Colombine ou cet espiègle petit garçon qui veut dérober la confiture de sa grand-mère !
Notre guide, Marianne, nous propose aussi de nous plonger dans l’univers d’un atelier mécanique comme il en existait au début du 20ème siècle avec la présentation de plusieurs machines authentiques… « Le rêve ne se raconte pas, dit-elle, il se vit le temps d’une visite ! ». La salle suivante présente l’évolution avec les gramophones puis les tourne-disques. Le Symphonion est l’ancêtre du juke-box : « Put a penny in the slot ! » est-il inscrit… Site : musees.ch
Rencontre avec François Junod, Automatier-Sculpteur
Après le CIMA où sont exposées certaines de ses oeuvres, nous voici à l’atelier de François Junod, créateur d’automates et dont la notoriété dépasse largement les frontières helvétiques !
Natif de Sainte-Croix, il y a fréquenté l’école technique où il obtint un Certificat Fédéral de Capacité (CFC) de micro-mécanique. Il a suivi ensuite un apprentissage de restaurateur d’automate. En 1983 il obtient un diplôme en dessin et sculpture des Beaux-Arts de Lausanne.
En presque quarante ans de travail, François Junod a réalisé de très nombreux automates. Entre autres, un Pouchkine écrivant de la poésie générée aléatoirement par un système mécanique ou un Léonard de Vinci qui écrit de droite à gauche. « C’est tellement compliqué à réaliser dit-il… A 14 ans, j’ai rencontré le père d’un ami qui restaurait des automates, cela m’a passionné tout de suite. Mon métier m’a amené à faire des choses incroyables comme une réalisation pour Van Cleef partie depuis dans une collection privée à Hong Kong… A l’atelier, nous sommes cinq à travailler sur les projets. La transmission c’est essentiel pour moi et je compte la laisser à mon neveu que j’ai formé ». L’atelier fournit l’automate fini grâce au savoir-faire de nombreux intervenants notamment dans la décoration. Un immense artiste, néanmoins très humble, qui parle de son oeuvre avec passion et modestie. Belle rencontre !
Yverdon-les-Bains sur les rives du lac de Neuchâtel
Yverdon-les-Bains est située à l’extrémité méridionale du lac de Neuchâtel à 435 m d’altitude, entre le Jura et les Alpes, et à la croisée de voies d’eaux et terrestres. Son riche patrimoine évoque 6000 ans d’existence puisqu’on y a découvert les ruines d’une ancienne cité romaine ainsi que 45 menhirs, au bord du lac, datés du 4ème millénaire Avant JC. Les plus anciens témoignages de la fréquentation de la source remontent aux premiers siècles de notre ère. L’eau aurait été canalisée afin d’alimenter les thermes de la cité gallo-romaine d’Eburodunum. Ce fut aussi une plaque tournante du commerce du sel jusqu’à la fin du 18ème siècle entre la Franche-Comté et les cantons suisses en raison de sa situation géographique.
Le château (13ème siècle) fut érigé sur les ordres du Comte de Savoie, Pierre II. Mais, après plus de trois siècles de régime savoyard, la cité est conquise en 1536 par les troupes bernoises. Le château devient alors propriété de la ville (1798) suite à la révolution vaudoise. Il accueillera, entre 1805 et 1825 l’institut d’enseignement du célèbre pédagogue Johann Heinrich Pestalozzi. Aujourd’hui le château abrite le Musée d’Yverdon et région ainsi que le Théâtre de l’Echandole.
Pestalozzi est une référence dans le monde entier pour ses idées visionnaires en matière d’éducation notamment celle des filles de condition modeste ou des enfants sourds-muets. Il dira : « J’ai vécu moi-même comme un mendiant pour apprendre à des mendiants à vivre comme des hommes ».
Sa statut orne la place du même nom où l’on peut admirer les monuments les plus emblématiques de la vieille ville : le temple construit en pierre de Hauterive (calcaire du Jura) en 1755 avec sa façade monumentale couronnée d’un fronton orné de différents emblèmes du culte protestant, et la Mairie (1769) faite du même matériau. La place a une forte portée symbolique car elle reflète bien l’influence du Siècle des Lumières sur Yverdon…
Pour l’anecdote, un peu plus loin, rue de la Plaine, la « Maison aux Colonnes » vit séjourner Jean-Jacques Rousseau en 1762 : ayant fui la France suite à la condamnation de « l’Emile » et du « Contrat Social », il s’y réfugia chez son ami Daniel Roguin, rencontré à Paris. Le philosophe a légué à Yverdon dix volumes de ses oeuvres ainsi qu’un portrait qui se trouvent à la bibliothèque.
Les rives du lac offrent une plage de sable naturel, un énorme atout pour le développement des sports nautiques ! Le jour de notre passage, un vent terrible soufflait du nord, appelé ici la « bise » : les planchistes s’en donnaient à coeur joie sur une surface d’eau déchaînée…
La Cour de Bonvillars : à la recherche de la truffe suisse !
A la Cour de Bonvillars, nous avons rendez-vous avec Yves Giroud, accompagnateur en montagne mais aussi amateur de truffes et Pierre-Yves Masson, caveur, pour une balade de découverte de la truffe suisse. Le bâtiment qui accueille les associations truffières est une bourgeoisie du 18ème siècle appartenant à la commune.
Nous partons, en leur compagnie, au-dessus du vignoble en pleine effervescence puisque nous sommes en pleine saison des vendanges ! « Il faut savoir, dit Yves, qu’en Suisse il y a 15.000 ha soit uniquement la surface du vignoble alsacien dont la plus grande partie est sur Valais et le canton de Vaud. La majeure partie est du Chasselas (2/3) puis du Pinod Noir et quelques autres cépages ». Nous continuons à grimper à travers les vignes pour aller à la recherche de cette mystérieuse truffe sauvage…
Pierre-Yves, qui. est aussi garde-forestier, nous présente Iana, son caniche femelle Lagotto Romagnolo de 12 ans. « Cette race de chien, explique-t-il, originaire d’Italie (Romagne) était jadis employée pour rapporter le gibier tombé dans l’eau… Mais depuis la fin du 19ème siècle et l’assèchement des marais, elle s’est reconvertie en chercheuse de truffes ! » C’est aujourd’hui la seule race de chien à être élevée pour cette tâche : son odorat très développé et son expertise à creuser en font un véritable spécialiste : nous allons pouvoir le constater lors de notre balade ! Iana fouille le sol de la truffière Périade, avertit son maître… et hop, celui-ci vient creuser avec un petit couteau pour trouver aussitôt le divin champignon ! « Le rapport avec le chien c’est la complicité, le jeu et l’amour. Dresser un chien c’est un partage ! dit Jean-Yves… Il suffit qu’il pige la combine ».
Par ailleurs, le canton de Vaud subventionne les agriculteurs qui veulent investir dans la truffe. Les arbres truffiers sont multiples : chêne, bouleau, hêtre, charme, cèdre, tilleul, noisetier, peuplier, pin noir, ciste : la forêt diversifiée est la plus propice à la truffe ! Le village de Bonvillars accueille, chaque dernier samedi d’octobre (Cette année le 30), le premier marché aux truffes de Suisse qui se tient depuis 2009.
Après cette grande et belle balade fructueuse, nous voici de retour à la Bourgeoisie où nos hôtes préparent la dégustation : un beurre de truffe à étaler généreusement sur des tartines, un velouté de courge à la truffe et un camembert truffé, le tout agrémenté de vin local dont le fameux chasselas… Au préalable, Jean-Yves nous aura expliqué comment débarrasser la truffe de ses particules de terre en la brossant bien à l’eau fraîche : s ‘il y a des imperfections, elle sera vendue moins cher… Cette expérience, chacun pourra la vivre en achetant la sortie directement à l’O.T. d’Yverdon (70 F.). A découvrir absolument ! Site : truffesuisse.ch
Reportage Texte & Photos Dany Antonetti
CARNET DE ROUTE
* Y ALLER
Le «Swiss Pass» propose la libre circulation sur l’ensemble du réseau pendant 4, 8, 15, 22 jours ou un mois. Quant au «Swiss Flexi Pass», il offre la même prestation, mais pour un nombre déterminé de journées au cours d’un mois. Ces deux billets sont émis par Swiss Travel System (swisstravelsystem.com).
* OU LOGER
Hôtel de la Truite à Le Pont : Un joli petit hôtel familial comme on les aime, sans prétention (3* quand même…) avec un beau panorama sur le lac de Joux et une superbe terrasse où il doit faire bon, été comme hiver, à jouir du panorama. En cuisine, produits frais et locaux dont les poissons du lac. A recommander pour vos balades dans la Vallée !
Hôtel la Prairie à Yverdon : Installé près du centre-ville d’Yverdon et de ses sources thermales, au sein d’un magnifique parc avec de grands arbres, l’Hotel La Prairie (4*), propriété depuis 2015 de l’homme d’affaires local Jean-Claude Vagnières, propose confort et sérénité sur les rives du lac de Neuchâtel. Le livre d’or est signé Barbara, Jean Marais, Jacques Dutronc, Yves Duteil, Polnareff, Adamo…
Le chef Daniel Aires originaire d’Auvergne (Thiers) propose au Restaurant « La Terrasse » une cuisine privilégiant les produits frais et faits maison. Un régal : tarte fine de langoustines croustillantes accompagnée d’une étuvée de poireaux et d’un risotto à la courge… Photo : Filet de chevreuil sauce cassis spatzli chou rouge figue rôtie purée de coin mousseline de choux de Bruxelles et poire au vin rouge. Site : laprairiehotel.ch
* OU SE RESTAURER
Dans le cadre typique du Chalet Le Chalottet, la dynamique famille Favre accueille ses hôtes dans une ambiance authentique et chaleureuse. La buvette a été créée en 2009 dans l’ancienne écurie du chalet. La production de fromage a été maintenue et les clients peuvent savourer les nombreux mets maison tous les jours de mai à octobre, à l’intérieur ou en terrasse. Des animations musicales sont également programmées durant la saison. On y déguste, entre autres, les fameux röstis (Notre photo), croûtes au fromage, fondues ou macaronis du chalet, tout cela dans une conviviale ambiance champêtre. Site : lechalottet.ch
Hôtel Bellevue (Le Rocheray) au bord du lac : Parmi toutes les spécialités, celles, bien sûr, du lac avec ces formidables filets de perche !
Restaurant du Lac au Pont : Un restaurant offrant une large carte faisant la part belle, vu la saison, au gibier.
Grand Hôtel des Rasses : Construit en 1898 et agrandi en 1913, le Grand Hôtel des Rasses est «un exemple exceptionnel d’hôtel de montagne et de Belle Epoque». La maison séduit tout particulièrement par son architecture d’origine, du sous-sol à la salle à manger de la Belle Epoque, en passant par les salles historiques. Une bonne table aussi avec un excellent foie gras ou des filets de poisson du lac ! Site : grandhotelrasses.ch
Restaurant du musée La Fabrique « Le 1424 » : Les flûtes de Champagne : Champagne, c’est le village et les flûtes le biscuit (salé ou sucré) ! M. Cornu le Fondateur de la Fabrique a fait son apprentissage à Zurich et Davos. Puis il est revenu au pays pour prendre la succession de son père. Ce sont les premiers produits artisanaux industrialisés ! C’est un concept global : fabrique, musée, boutique et restaurant. Pourquoi « 1424 » ? C’est juste le code postal du village ! Site : lafabriquecornu.ch
- LES SITES ESSENTIELS POUR PREPARER VOTRE VOYAGE :
www.suisse.com – www.myvaud.ch
*** MERCI à Letizia de Suisse Tourisme pour l’organisation de ce reportage ; Cédric et Aurélie de la Vallée de Joux et Caroline de Vaud Promotion pour leur accueil chaleureux.