Trois jours de VTT Randuro en Maurienne #Part2 au pied de la Vanoise
Nous voilà partis à la rencontre du bout du bout de la Maurienne comme aiment le dire les locaux. Au pied du Parc National de la Vanoise. Pour rappel, La Maurienne est une vallée intra-alpine, située dans le département de la Savoie. La vallée est longue de 125 km, elle est traversée par la rivière de l’Arc. On y trouve d’innombrables sommets dépassant les 3 000 mètres, et certains d’entre-eux approchant les 4 000 mètres sont recouverts de glaciers. Avec un passé industriel elle a été longtemps l’oubliée des touristes. Pourtant elle regorge de sites incontournables comme les forts de l’Esseillon l’un des plus beaux villages de France, Bonneval sur Arc et le magnifique chemin qui relie Bonneval sur Arc au village de l’Écot presque invisible dans le paysages.
L’Espace VTT de Chantelouve
Notre découverte commence à Val-Cenis. C’est à l’hôtel Outa que nous avons déposé nos sacs et ça sera notre point de départ pour découvrir les chemins randuro et les infrastructures VTT mis en place depuis notre dernier passage en 2017.
La partie hôtelière est neuve : très bonne literie, parfaite pour récupérer d’une journée active. Les parties communes sont très agréables, si vous envisagez d’y passer plus d’une nuit il y a plusieurs petits salons aménagés pour profiter des nombreux jeux de société mis a votre disposition. Vous trouverez aussi une très belle collection de bandes dessinées. Le restaurant quant-à lui démarre. Encore quelques réglages à réaliser et ça sera parfait…mais ne cherchez pas une raclette ou une fondue à la carte il n’y en aura pas.
Pour réserver : https://www.haute-maurienne-vanoise.com/…/hotel-louta-val-cenis…
Nous avons rendez-vous à midi pour visiter un habitat Maurienne traditionnel à Bessans. Au programme, il y a 27 kilomètres et un peut moins de 1000 de dénivelé positif. C’est Antoine qui nous servira de guide aujourd’hui. On va emprunter le chemin du petit bonheur qui n’est rien d’autre qu’un grand bonheur pour longer la vallée de point de vue à point de vue.
Au détour d’un chemin nous découvrons un espace dédié au VTT entre DH et enduro. Ici pas de remontée mécanique : il faudra remonter les chemins très étudiés pour que vous puissiez monter sans dépenser toute votre énergie. Pour ceux qui ont eu la chance de rouler en Autriche ou en Écosse vous allez retrouver pratiquement le même revêtement et la même philosophie. Vous pouvez rouler sur cette surface même après une grosse pluie. C’est tellement fun que vous pouvez rester sur place la journée. À plusieurs treks, une compétition entre pilotes s’installe et c’est à celui qui lâchera le plus les freins que tous les honneurs reviendront. Quand on sait que c’est Bike Solution qui a été le maitre d’œuvre du projet, on admire le résultat.
L’Érablo l’habition traditionnelle
Sur la commune de Bessans, les hivers sont très rudes et les températures négatives. Pour conserver au mieux la température, les maisons étaient construites autour d’un puits en sous-sol. L’étage était réservé au stockage des foins nécessaire à l’alimentation des animaux qui partageaient l’habitat. À l’inverse d’aujourd’hui on l’on stocke à la cave et on vit à l’étage. La petite phrase c’était mieux avant, n’a pas vraiment sa place quand vous visitez un Erablo. Seule une rigole remplie d’urine et de bouse de vache sépare le chez-soi des vaches. Les brebis, elles, ne bougent pas du dessous des literies.
Pour nous remettre de nos émotions un bon pique-nique Croc’Maurienne nous attend chez le point de retrait la charcuterie « Le Pontet » ou nous avons rajouté une ou deux douceurs.
Bien rechargés nous partons sur les terres de « Belle et Sébastien », décor naturel utilisé pour les épisodes de ce film. L’objectif est de rouler sur le fameux chemin qui relit Bonneval-sur-Arc et l’Écot. C’est classé rouge en partant de l’Écot et noir de cette configuration. C’est notre dernière session VTT on est prêt à tout donner !
35 kilomètres en 2 heures et 500m de dénivelé normalement c’est une formalité, mais les 15 premiers kilomètres vont nous couper les jambes. C’est clairement physique même en VAE. Quand l’on croise les piétons, ils nous déconseillent de continuer, mais à un ou deux portages prêts c’est tout à fait réalisable, on se demande juste si on aura suffisamment de batteries pour finir la boucle. Il est temps de rendre le VAE à son propriétaire pour passer demain au mode randonnée. Le parc de la Vanoise étant interdit au VTT il se visite plus facilement avec de bonnes chaussures.
Le Parc de la Vanoise
Le train pour le retour au bureau nous attend en milieu d’après-midi. Pour occuper notre fin de séjour, nous sommes partis tôt avant la fermeture à la circulation en direction du refuge du Lac Blanc et de son lac. L’un des nombreux refuges que vous trouverez dans cette espace préservé du Parc National de la Vanoise.
Nous avons eu le plaisir de croiser le rongeur le plus connu de nos montagnes. Regardez s’il vous plait c’est mon meilleur profil !
C’est sur le retour au parking que nous avons croisé des cyclistes qui profitaient de cette matinée sans voiture. L’occasion de croiser une des représentantes du mouvement connu sur les réseaux sociaux sur le hashtag #EFDV « Elles font du Vélo » voir encadré.
ELLES FONT DU VÉLO
MÉDIA destiné à la promotion du cyclisme auprès des femmes
Site : ellesfontduvelo.com
Rien de plus évident que de faire une pause à midi n’a l’auberge de la Bellecombe où vous allez pouvoir déguster un plat bien de Maurienne. Le refuge est tout neuf et vous offrira un confort des plus moderne pour une halte au cœur du parc de la Vanoise. Nous avons adoré.
Plus d’informations http://www.aubergedebellecombe.com/
À ne pas rater
Il nous reste à visiter deux lieux incontournables, l’un est insolite et l’autre est historique. Pour notre première pause sur le chemin de la gare nous ferons une pause à l’entrée monumentale du tunnel ferroviaire du Mont-Cenis à Modane. Construit lors de la première percée des Alpes de 1857 à 1871. Une exposition vous retracera l’histoire du premier tunnel alpin. Une magnifique locomotive à vapeur et ses wagons servent de hall d’exposition.
Un blockhaus construit en 1939 fait preuve de longévité insolite. Il était à l’origine un point d’observation et de défense pour l’entrée du tunnel ferroviaire du Mont-Cenis. En 1944, lors du repli allemand, deux wagons bourrés d’explosifs ont été utilisés pour fermer l’entrée du tunnel. Le souffle provoqué par l’explosion à sufis pour que le blockhaus soit déplacé de quelques dizaines de mètres de son emplacement. Nous vous laissons découvrir le résultat en photos.
Nous avons fait les touristes pour terminer notre séjour. Nous sommes passés par la coopérative fromagère sans oublier la non moins échoppe d’Anouchka (voir notre précèdent article).
Merci à Maurienne Tourisme : http://www.maurienne-tourisme.com/ Un bravo à Florence bien mérité pour nous avoir supporté. Comme à chaque fois la Maurienne et ses représentants on tenu leur promesse. On reviendra… il reste encore beaucoup a découvrir en Maurienne !
Le site dédié au vélo : www.velo-maurienne.com
Le site Mountain collection : www.mountain-collection.com
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Texte et Photos/Vidéo : Patrice Branchereau
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