VENISE : Mythique Carnaval
Le Carnaval de Venise s’est tenu du 14 au 24 Février mettant l’accent sur les 6 dont la thématique était évoquée dans les 6 quartiers de la Cité des Doges
Elégance, raffinement… On ne se déguise pas à Venise, on se costume ! Exit Spiderman et autres Batman… ceux qui arborent des tenues criardes et des maquillages de guignols n’ont pas leur place…Sur la place San Marco ! Unique au monde, le Carnaval de Venise est une très ancienne fête apparue au 10ème siècle puis institutionnalisée à la Renaissance. Ces masques permettaient à tous les Vénitiens, quelle que soit leur condition sociale, de participer à la fête : tout était permis ! En toute impunité – pauvre ou riche – chacun faisait ce qu’il voulait… Au cours des siècles, victime des excès qu’il entraînait sous le couvert de l’anonymat, le carnaval fut définitivement interdit.
Ce n’est qu’en 1979 que la Municipalité de Venise le remet au goût du jour pour le bonheur de tous : Vénitiens qui trouvent là, en saison creuse, une manne économique et touristes nationaux et internationaux qui découvrent cette culture délicieuse dans ce cadre somptueux, nostalgie du passé glorieux de la Sérénissime ! Partagez l’émotion de la découverte du Carnaval en louant à Venise une chambre avec vue chez un particulier.
Inspiré par la Commedia dell’Arte, le déguisement traditionnel était la bauta composée d’un voile noir ou tabarro. La tête était couverte du typique chapeau noir à trois pointes (tricorne) et le visage d’un masque blanc (la larva) à la lèvre supérieure élargie et proéminente sous un petit nez qui modifiait le timbre de la voix, rendant ainsi la personne qui le portait totalement impossible à identifier. La forme du masque permettait de respirer et de boire aisément. Il était donc inutile de l’ôter, préservant ainsi le plus sûr anonymat.
Le nom de « larva » semblerait avoir une origine latine signifiant « masque » ou « fantôme ». Pendant le carnaval, les vénitiens se permettaient toutes les audaces. On dit que même les prêtres et les nonnes portaient la bauta pour protéger leurs fugues amoureuses. Aujourd’hui, Le tabarro est entré dans le langage courant vénitien et “avoir un bon tabarro” signifie “avoir de la chance” !